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"Le phare" de Michael D. O’Brien

4ème de couverture :

"Ethan McQuarry, un jeune homme sans famille, est gardien de phare sur une île minuscule dont il est tombé amoureux, à l'extrême est de l'océan Atlantique. Rien n'affleure, si ce n'est le rythme des marées, les vents violents et le silence qui enveloppe tout. Année après année, Ethan accomplit son travail avec un courage et un sens des responsabilités admirables. Il chérit sa solitude, refuge contre les agressions du monde et des hommes, mais se confronte régulièrement à des tempêtes intérieures d'une puissance plus terrifiante que celle des tempêtes maritimes : petit à petit, il réalise que sa vie n'a pas de sens. Des messagers lui sont envoyés par ce qu'il appelle « l'éveil » de l'existence, l'« écoute ». Les visiteurs se font plus nombreux. La vie s'infiltre dans la tranquillité de son île, avec son flot de questionnements existentiels. Peu à peu, le calme est rompu, la surface des eaux devient plus trouble jusqu'au cataclysme final, avant que ne se révèle la face cachée de l'amour."

Quelle belle surprise savoureuse après un début de lecture poussif à tel point que j’ai failli abandonner!
C’est la vie d’un jeune homme Ethan que la vie n’a pas ménagé et qui se retrouve gardien de phare sur une île (ou presqu’île à marée basse) sur une côte canadienne.
Les conditions de vie sont spartiates et sa vie sociale est extrêmement réduite : quelques courses de produits frais très rarement, quelques bricoles achetées chez le quincaillier/accastilleur et un tour à la banque et à la bibliothèque. La vie sur son phare se résume à l’entretien du phare, à l’écoute de sa radio VHS en cas de coup dur pour les navires, à pêcher, à lire et à ouvrir des boites de conserve pour se nourrir.
Ce qui est intéressant dans ce roman c’est le changement qui va intervenir petit à petit dans la vie du jeune homme à travers les rencontres fortuites sur terre et sur l’île.
Ce qui est impressionnant c’est la tournure que va prendre sa vie grâce à son ouverture d’esprit et à sa volonté d’apprendre : il va ainsi créer des personnages en bois, sa famille, et des animaux qu’il va façonner ainsi que son futur bateau.
Il va au fur et à mesure mieux appréhender cet environnement hostile pour se créer une vie plus confortable grâce notamment à une rencontre où il acceptera de se laisser apprivoiser.
Ce qui est touchant ce sont toutes les petites attentions qu’Il va semer sur son passage, lui le solitaire timide et bienveillant qui va au fur et à mesure de son cheminement intérieur prendre du plaisir à rencontrer du monde.
Je n’ai pas envie de dévoiler l’épisode final ni la révélation même si à mon avis, ce n’est pas le sel de l’histoire.
Finalement ce roman d’un auteur canadien dont j’ignore tout,  vaut bien d’être inscrit sur la liste du book trip en mer de Fanja ! Le dernier oui oui !

Avis babelio

Commentaires

  • On dirait que tu as un peu suivi le parcours de ce jeune homme à la lecture de ce roman : un début un peu compliqué où tu as failli lâcher l'affaire alors que lui ne trouve aucun sens à ce qu'il fait, puis l'éveil (si on puit dire^^) et une lecture qui prend une belle tournure, comme sa vie, si j'ai bien compris. Ça m'épate toujours ces trouvailles inattendues autour de la mer. Encore une découverte pour moi ! Merci pour cette dernière participation.^^

  • Très bien vu ! Il est touchant finalement ce jeune Ethan !

  • Tout se passe lentement mais on s’y fait !

  • A voir la couverture j'ai pensé à un livre pour ados mais non, le sujet ne s'y prête pas et parait tout à fait intéressant. Merci pour la découverte.

  • Moi aussi j’ai été attirée par la couverture !

  • Pas plus tentée que ça, et puis le challenge se termine... D'ailleurs, j'en ai ri moi -même hier lors de mon aprem de bénévolat à la médiathèque... Tout le long du challenge, je n'ai jamais pensé que dans un coin caché de la médiathèque, il y avait un rayon "mer" !!!
    Ce qui m'a amusée dans ton billet, c'est la mention "extrême Est" de l'atlantique. Comme quoi, tout n'est qu'une question de point de vue, car pour moi, l'Est de l'Atlantique, et bien c'est l'Europe !

  • Ah oui mais « extrême est «  c’est la quatrième de couverture ! Finalement j’ai un gros doute est ce bien au Canada ou ecosse..,par contre ce qui certain c’est que l’île est fictive.

  • Tu me donnes envie de le lire, j'aime les phares, les solitaires et pis les découvertes, merci! Bonne journée.

  • Mais de rien colo ! L’île impose la lenteur

  • La couverture m'a plutôt fait penser à une BD mais non ... la part la difficulté du début, c'est un roman qui a l'air attachant.

  • Non tu sais bien que les BD ne sont pas pour moi. Je n’y comprends rien

  • « Bonjour Thaïs Encore un commentaire que je n'ai pas pu laisser sur ce blog, qui me dit systématiquement "Désolé, erreur à l'envoi de ce commentaire", quelles que soient les options (emails différents, etc.) que je choisis... Sur le billet http://oceandedecouvertes.hautetfort.com/archive/2024/11/24/le-phare-de-michael-d-o-brien-6524305.html, je voulais écrire: "@Géraldine: L'anecdote m'a fait rire! @Thaïs [si le commentaire passe] Je note le livre (j'aime bien la couverture, qui fait songer aux très anciens Livre de Poche]. L'histoire d'une vie d'un solitaire qui s'ouvre à son entourage, si j'ai bien compris? (s) ta d loi du cine"

  • Désolée,
    Je ne sais pas pourquoi. J’ai envoyé en me faisant passer pour toi et ça passe. J’avais demandé à Hautetfort , pas de réponse.
    Moi c’est pour une ou deux blogueuses qui sont sur WordPress que j’ai des problèmes (mais pas toutes ?).
    C’est vrai ta remarque sur la photo de couverture.
    En tous cas merci de ton passage

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