Aventurière d’Emma Clair Dumont (City Editions)

Quelle nana ! Ce livre raconte la vie de cette aventurière, Emma, la vie de Madame tout le monde qui aime, qui doute, qui a un enfant, qui a un boulot mais surtout, c’est la vie d’une femme qui s’est lancé des défis incroyables.

Biberonnée aux sports dès son jeune âge, avec ses parents, d’origine modeste, elle passe son enfance en Normandie à pratiquer moult sports et sous l’influence de son père, elle découvre le quad, la moto, le trial. Les sports mécaniques, elle va les découvrir en compétition, décrocher quelques médailles puis se lasser de la compétition où l’on se transcende contre l’autre et non avec l’autre.

Elle va continuellement se remettre en question, même si, comme elle le dit elle a un boulot confortable passionnant et qui rapporte beaucoup chez Dior. Question travail, au gré des opportunités, elle va enfin pouvoir conjuguer son travail avec sa passion, dans une entreprise dédiée à l’événementiel sportif, sans s’oublier elle-même et se lancer des défis protéiformes.

Tout au long de son livre, l’aventurière, Emmanuelle de son vrai prénom, va multiplier les défis personnels qu’elle va préparer de manière professionnelle. Que ce soit le marathon de New-York (bon beaucoup de personnes l’on fait mais vu de ma petite personne, je trouve que c’est déjà un Everest !), la traversée de la Manche à la nage, le Paris-Dakar en quad (elle ne mâche pas ses mots et détruit l’image idyllique que l’on pouvait avoir de cette course où l’entraide était sanctuarisée, ça c’était avant, au début), l’ascension du Mont Blanc, la traversée de la France à vélo, puis le World Marathon Challenge 777 (7 continents : Antarctique, Chili, Etats-Unis, Espagne, Maroc, Emirats-Arabes et Australie, en 7 jours, 7 marathons).

Le dernier défi qu’elle va raconter dans ce livre où l’on ne s’ennuie pas un instant : l’ascension de l’Everest où sa préparation est bien cadrée et millimétrée, rien n’est laissé au hasard pour que sécurité rime avec liberté.

C’est une femme qui vit à cent à l’heure, raconte ses défis, elle se concentre aussi sur ses proches, et toutes les personnes positives ; A travers ses expériences qu’elle déroule lors d’interviews ou de conférences et aussi par son implication dans certaines causes humanitaires et écologiques, elle essaye de montrer que tout est possible. Chaque rêve peut se concrétiser si l’on passe en « mode projet », terme employé à plusieurs reprises dans son livre, terme que l’on entend beaucoup en entreprise pour fédérer des femmes et des hommes pour atteindre un but.

 

Voici deux de ces mantras qu’elle nous donne à méditer à la fin : « Je ne suis pas une héroïne, Je n’ai aucune spécificité. Je n’ai aucune faculté particulière, ni physique, ni cognitive. Je n’ai pas non plus de difficultés. Je suis seulement la 13eme femme française à gravir l’Everest, ni la première, ni la dernière. En somme, je suis une femme comme les autres. Je suis moi, Emma. »

 

« Je fais plein de choses qui m’offrent une belle vie. Je construis ma vie. Il n’y a pas d’âge pour le décider. Il n’y a pas de facilité. Je suis une personne ordinaire, seulement je vis des choses extraordinaires. La différence entre un projet et un rêve, c’est de planifier la prochaine étape. »

 

Je dois dire que ce deuxième mantra me parle beaucoup plus que le premier. Comme elle qui déroule une « wish list », je m’adonne à ce genre de listes. En début d’année pour « planifier » et me booster dans mes projets de l’année et de manière générale avec des voyages ou expériences que je souhaiterais réaliser. Je n’ai pas indiqué l’ascension de l’Everest et même si j’étais plus jeune, je ne suis pas certaine que ce défi aurait été pour moi !