Elma d'Eva BJÖRG AEGISDOTTIR

Un petit polar, best seller en Islande, doté du prix récompensant le meilleur espoir du polar islandais, voici le menu de ce jour pour nous rafraichir.

Lorsque j’ai commencé ma lecture et même si j’avais lu que c’était un premier roman et qu’il faut être indulgent, je ne la sentais pas cette histoire. L’inspectrice qui revient dans la ville de son enfance, et qui n’a pas l’épaisseur d’un Erlendur (Indridason), des descriptions de paysage et d'ambiance qui ne fleurent pas bon la lourdeur, le froid et encore moins le "merveilleux" que tout polar nordique qui se respecte, décrit.

Puis, j'ai été happée par cette histoire, au fur et à mesure que les horreurs du passé surgissent.

Notre inspectrice se dévoile aussi peu à peu ; son caractère et ses failles aussi intéressants que sa perspicacité. Finalement, Alma devient un personnage attachant et subtil et très solitaire. J’ai du mal à croire que le personnage ne recèle pas plus de mystères en lien avec son passé.

J'ai eu cependant, un petit goût d’inachevé dans l’histoire elle-même et notamment, compte tenu de certaines responsabilités qui n’ont pas été clairement définies eu égard à certains meurtres.

 

Eva Björg est revenue avec un deuxième roman "les filles qui mentent" en 2022 puis un troisième roman "les garçons qui brûlent" sorti en 2023 avec notre attachante inspectrice Elma.

Je crois que je vais me laisser tenter, car ce polar se lit et se digère vite.

 

4eme de couverture :

L’Islande n’a pas fini de nous glacer avec cette nouvelle venue qui s’impose déjà. » Alma ne pensait pas revenir un jour habiter à Akranes, sa ville natale. Affectée au poste de police local, cette ancienne inspectrice de la brigade criminelle de Reykjavík a fui une histoire d'amour qui l'a laissée en miettes. Lorsque le cadavre d'une femme est retrouvé gisant au pied d'un phare, de terribles secrets pourraient bien ressurgir du passé… Dans ce petit bourg islandais à l'atmosphère oppressante, le salut viendra-t-il...

 

Extrait :

 

« Elle n’était pas bien sur de ce qu’elle voulait, sans doute un peu de compagnie, rien de plus. Elle n’invitait jamais personne dans son appartement. Seuls ses parents lui rendaient visite de temps en temps. Ces dernières semaines, elle avait pensé à toutes ses filles qui comptaient dans sa vie autrefois, ces amis rencontrés à la fac et plus tard à l’école de police. »