Giselle, la nouvelle création du "théâtre du corps" de MC Pietragalla et Julien Derouault
« Giselle » est la nouvelle création de la compagnie « théâtre du corps » de Marie-Claude Pietragalla et Julien Derouault. Celle-ci a été présentée lundi dernier en ouverture du festival de danse d’Arcachon « cadences ».
Elle revisite le ballet légendaire créé à Paris en 1841 dans une version contemporaine.
Entourée par 18 danseurs sur scène, Giselle est transformée en guerrière pour dénoncer les violences faites aux femmes.
On assiste alors à un spectacle éblouissant où l’énergie débordante et vindicative de toute la troupe vient heurter notre sensibilité, conjuguée à une musique macabre et pénétrante qui glace les cœurs. Oui la violence faite aux femmes est insupportable ce que les danseurs ont très bien exprimés.
Marie Claude Pietragalla dans une interview au monde du 22 octobre 2017 s’exprimait ainsi :
« Autrefois, je n’étais pas très intéressée par le monde autour de moi. Aujourd’hui, c’est le contraire. Je brûle de l’observer, le questionner, le bousculer. En artiste militante. Et c’est vertigineux »
Ce spectacle bouscule tellement, que je suis partie à l’entracte (je n’étais pas la seule).
Je préfère le pas de quatre du lac des cygnes, avec tutus, pointes et musique originale, c’est plus détendant. J'ai été formatée pendant mes 15 ans de danse classique et moderne-jazz et j'avoue que ces danses contemporaines, en tous cas ce spectacle là, m'a mise mal à l'aise et visiblement je n'étais pas la seule. De là, à se dire que c'est trop bien interprété ! j'ai du mal à l'écrire en tous cas, car j'admire le parcours de Marie-Claude Pietragalla.
Dans le cadre de ce festival, je vais aller regarder les différentes écoles de danse qui se produisent dans la ville et celles d'à côté et j'irai regarder le cours de barre au sol dispensé par Marie-Claude Pietragalla dimanche prochain sur la plage.
Commentaires
Je ne connais pas ce spectacle et je me dis qu'il devait être vraiment violent pour que tu sortes à l'entracte. Pietragalla aime bien les expériences assez radicales.
Oui radicale tu peux le dire. C’est sa nouvelle création. Je ne l’avais jamais vue sur scène. Ni son compagnon d’ailleurs.
Oh ! La danse est un langage qui explore toutes les facettes du monde. Une réinterprétation d'un ballet classique est délicate, quand elle s'en éloigne trop violemment.
Je ne connais pas la version initiale mais ce que j’en lis n’est pas du tout ce que j’ai vu.
Maintenant comme le dit Aifelle, Marie -Claude Pietragalla aime bien les expériences radicales.