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"Veiller sur elle" de Jean-Baptiste Andréa (Editions gabelire)

4ème de couverture :

"Au grand jeu du destin, Mimo a tiré les mauvaises cartes. Né pauvre, il est confié en apprentissage à un sculpteur de pierre sans envergure. Mais il a du génie entre les mains.
Toutes les fées ou presque se sont penchées sur Viola Orsini. Héritière d'une famille prestigieuse, elle a passé son enfance à l'ombre d'un palais génois. Mais elle a trop d'ambition pour se résigner à la place qu'on lui assigne.
Ces deux-là n'auraient jamais dû se rencontrer. Au premier regard, ils se reconnaissent et se jurent de ne jamais se quitter. Viola et Mimo ne peuvent ni vivre ensemble, ni rester longtemps loin de l'autre. Liés par une attraction indéfectible, ils traversent des années de fureur quand l'Italie bascule dans le fascisme. Mimo prend sa revanche sur le sort, mais à quoi bon la gloire s'il doit perdre Viola ?
Un roman plein de fougue et d'éclats, habité par la grâce et la beauté."

 

J’avais hâte de lire ce livre dont la couverture et les chroniques se répandaient un peu partout sur les blogs et instagram.  Si j’ai apprécié dans l’ensemble ma lecture, je l’ai trouvée un peu longuette par moment.

  • J’ai aimé le personnage de Mimo, atteint de nanisme qui va toute sa vie se battre pour s’en sortir. Quasiment orphelin, il va connaître les affres de la rue très jeune puis grâce à son talent de sculpteur, il va connaître une période plus glorieuse. Ce qui est touchant, c’est qu’il va toute sa vie se souvenir de ceux qui l’ont aidé et être fidèle en amitié.
  • Mimo très jeune va rencontrer dans un cimetière Viola, jeune fille très intelligente, mais tellement compliquée à cerner, à laquelle il va s’attacher. Leurs rapports sont difficiles à suivre et comprendre mais vont se poursuivre. Elle définit Mimo comme son jumeau cosmique et s’éprendre d’une ourse. Elle est éprise d’instruction et de liberté, va bousculer quelque peu les conventions familiales, et paraitre un peu dérangée, folie ou iconoclaste ?
  • Mimo va se rapprocher de la famille de Viola, la famille Orsini dans ce village italien rural du début du XXème siècle où les familles se déchirent pour des terres et où le fascisme va décimer des familles. La fresque historique est intéressante car elle est incarnée par l’histoire de ces familles de bourgeois terrien où se trouvent le soldat, l’ecclésiastique et la fille Viola qui va épouser un avocat.
  • Outre la fresque historique, j’ai aimé le récit de cette Italie où l’art fait partie de la vie courante chez les profanes et bien sûr dans l’Église. Les parties décrites sur la création artistique de Mimo sont très belles.

Je ne connaissais pas du tout cet auteur. Et je me dis que décidément il ne faut pas que je suive les « prix Goncourt » car je suis rarement subjuguée par leurs lectures.

 

Luocine a aimé ce roman avec des réserves et je me retrouve tout à fait dans les réserves énoncées.  Alex de "Mots a mots" a beaucoup moins apprécié.

Commentaires

  • Difficile de le 'voir' en médiathèque , alors, je passe et attends le goncourt 2024 ... ^_^

  • Tu es sage toi !

  • Il reste en prêt à la bibliothèque, et ton billet refroidit ma curiosité pour ce roman dont on a tant parlé. C'est vrai que les prix ne garantissent pas le coup de cœur.

  • Bon je l’ai quand même terminé, donc ce n’est pas insupportable non plus

  • J'ai lu ce roman en fin d'année dernière et je retrouve dans ton billet le ressenti que j'ai pu en avoir. Un peu dans le même style, j'ai bien aimé aussi le roman de Luca Di Fulvio, "Mamma Roma".

  • J’en ai entendu parler de ce roman mais je ne sais plus sur quel ton !

  • J'en ai beaucoup entendu parler à la radio, mais, comme tu dis, il ne faut pas se fier des prix, sauf je trouve celui des lycéens, j'en ai lu plusieurs excellents.
    Merci des tes visites chez moi, sur mon île du sud.

  • Mais ton île fait rêver et ta poésie (dont je ne suis pas férue) j’arrive à la lire ! Et j’apprends quelques mots d’espagnol ! Merci de tes doux mots

  • C'est vrai que ce livre et son auteur ont beaucoup été mis en avant ces derniers mois, mais étrangement il ne me tente pas du tout. Je me suis dit que je le lirai par curiosité un jour, mais bon, tu ne débordes pas d'enthousiasme, peut-être que je pourrais m'en passer après tout.^^

  • Il y a deux catégories de livres : ceux que l’on attend avec impatience et on se débrouille pour les obtenir et les autres qui sont devant nous presque par hasard quand on nous les offre ou quand ils sont face à nous sur l’étagère de la bibliothèque. Dans cette dernière catégorie , on peut avoir de belles surprises et des déceptions. Pour ma part, pris sur l’étagère de la bibliothèque,, j’avais beaucoup entendu beaucoup parlé de ce livre et j’ai été déçue sans pour cela l’abandonner. Mais je trouve ça bien d’être curieux on peut avoir de belles surprises !

  • J'ai lu un roman de cet auteur, que j'ai très moyennement apprécié. Je ne suis pas prête à réessayer.

  • Le choix est tellement vaste et les heures de lecture pas indéfinies . Il faut faire des choix !

  • Je vois qu'il fait 580 pages, tu ne le mets pas dans les Pavés de l'été?

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